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British artist, Robin Rimbaud - creates absorbing, multi-layered
soundscapes that twist
technology in unconventional ways. From his early controversial work using
found mobile
phone conversations, through to his focus on trawling the hidden noise of the
modern
metropolis as the symbol of the place where hidden meanings and missed contacts
emerge,
his restless explorations of the experimental terrain have won him international
admiration from
amongst others, Bjork and Stockhausen.
Scanner is committed to working with cutting edge practitioners and has collaborated
with
artists from every imaginable genre: musicians Bryan Ferry and Laurie Anderson,
The Royal
Ballet and Random Dance companies, composers Michael Nyman and Luc Ferrari,
and artists
Mike Kelley and Derek Jarman. As well as producing compositions and audio CDs,
his diverse
body of work includes soundtracks for films, performances, radio, and site-specific
intermedia
installations. He has performed and created works in many of the world’s
most prestigious
spaces including SFMOMA USA, Hayward Gallery London, Pompidou Centre Paris,
Corcoran
Gallery DC, Tate Modern London and the Royal Opera House London.
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Opening frame- Vibrö 2
(track 01)
Commissioned and produced by The British School at Rome for film director
Michelangelo
Antonioni's 90th birthday this year, 52 Spaces uses sounds of the city of Rome
and elements of
the movie The Eclipse (1962) to create a soundtrack of an image of a city suspended
in time,
anonymous and surreal. A defining cinematic figure of the 1960s and 1970s with
his movies
Blowup (1966) and Zabriskie Point (1970), Antonioni’s films explore the
tiny details of our lives.
Scanner’s soundtrack charts a tender narrative of seductive conversation,
musical fragments and
city soundscapes creating a rarefied atmosphere. More info at www.scannerdot.com. |
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(In French - Taken
from the website transcultures and
published 1st
October 2001 by the magazine Mouvement )
Robin Rimbaud
alias Scanner est un des musiciens explorateurs de la scène électronique
les plus présents depuis une
décennie, et ce non seulement dans les principaux lieux et festivals
dévolus à la culture numérique mais également dans
les revues spécialisés (où il lui arrive régulièrement
de prendre la plume), à la radio (il a composé des musiques originales
pour des documentaires de la BBC) et dans les musées ou galeries en
tant qu'artiste exposé ou en tant que commissaire d'exposition. Qu'il
joue aux côtés de DJ Spooky, de David Shea, de Laurie Anderson
ou encore de Charlemagne Palestine, ce caméléon impénitent
s'adapte parfaitement au contexte tout en conservant sa griffe immédiatement
reconnaissable, celle d'un sonar des expressions médiatisées,
voyeur androïde amoureux de l'espèce communicante qui donne à entendre
les géométries variables de nos échanges avec intelligence
et une certaine tendresse distanciée. Entretien sur le réseau
entre Londres et Sidney.
Interview par Philippe FRANCK pour le magazine Mouvement, le
1er octobre 2001.
Comment êtes-vous venu à la musique électronique?
Scanner: J'ai toujours été intéressé par les
possibilités offertes par le son, les arts visuels et la littérature,
et il m'a semblé que le médium électronique offre beaucoup
plus de chances d'exploration que jamais auparavant. Je ne suis pas un musicien
très doué au sens traditionnel du terme; je ne suis pas un
grand interprète. Le médium électronique me permet de
me cacher un peu derrière la surface. La plupart de la musique que
nous consommons aujourd'hui est, d'une manière ou d'un autre, électronique.
Même les enregistrements qui sonnent très acoustiques sont produits
au moyen de composantes
électroniques.
Au début de votre carrière, vous vous êtes fait remarqué en
tant que «pirate sonore» qui détournait les conversations
privées téléphoniques pour les réintégrer
instantanément dans le processus de la composition.
Qu'est-ce que ce type de voyeurisme sonore affirmé vous a appris sur
ces personnes inconnues, otages inconscientes de votre indiscrétion
technologique?
Dans mon travail, j'ai pu établir une relation entre les sphères
privée et publique, et ce dès les premiers téléphones
scannés qui m'ont permis d'explorer la vulnérabilité du
passage de l'information qui réside dans les chemins de la communication
vocale à travers lesquels l'information passe. Le cryptage le plus
sophistiqué devient la méthode la plus intriguante pour «casser» cette
information. Alors qu'est-ce que cela m'a appris? La première chose,
c'est que nous sommes tous des voyeurs. Nous voulons tous écouter
les autres sans être cette personne qui est écoutée.
Nous voulons tous épier sans être celui ou celle qui est observé.
Aujourd'hui, j'utilise moins le scanner mais cette technique qui consiste à intercepter
et à lire l'information dans n'importe quelle zone m'intéresse
toujours beaucoup. J'ai emprunté un procédé, une direction
et j'espère l'avoir mener ailleurs. Jusqu'ici, je n'ai pas encore
senti de limite dans la découverte d'approche sonore stimulante et
du langage des «sons trouvés». Mais, en même temps,
la voix domine encore la plupart de mes productions; par exemple, j'utilise
fréquemment des «voix narratives trouvées» dans
mon travail radiophonique pour la BBC. Les implications du médium
digital et des technologies de l'information continuent de m'intéresser.
Vous êtes également actif sur le web, avec votre site personnel
et celui de votre propre label Sulphur (sur lequel, on retrouve, outre vos
propres productions, celles de David Toop avec l'écrivain Jeff Noon
ou encore de Stephen Vitielo. Que pensez-vous des possibilités offertes
par le réseau pour un musicien qui, comme vous, utilise les médias électroniques?
Aujourd'hui, en plus des arts plastiques, de la musique et du théâtre,
nous avons avec le Net Art, une nouvelle forme artistique qui utilise activement
le médium du réseau. Cela m'intéresse dans la mesure
où, en dehors de la culture musicale digitale, le Net Art représente
un challenge permanent. Je pense que le développement des logiciels
et de la technologie qui y est associée reflète le mode de
l'hypertexte, préalablement apparu; ce mode offre des possibilités
qui vont bien au-delà de notre imagination actuelle.
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Vous avez également
réalisé plusieurs installations (notamment l'année dernière, à la
Hayward Gallery, pour Sonic Boom, une remarquable exposition
conçue par David Toop). Comment musique électronique et arts
visuels se complètent-ils, dans ce cadre?
La relation entre les différentes formes artistiques m'intéresse
particulièrement car je pense qu'elles peuvent se nourrir l'une de l'autre.
Aussi je ne me suis jamais limité à un seul champ artistique pour
mes différents projets. Je pense qu'il ne faut pas trop séparer
l'audio du visuel car, à mon sens, ils apportent autant l'un que l'autre
dans une installation. Mon travail «sonne» de manière visuelle.
Bien qu'il ne représente pas des images, il les suggère fortement,
c'est en tout cas le retour que j'ai eu de mes installations précédentes.
Je pense que mon travail fonctionne bine dans l'espace, il se base sur une structure
ouverte, ce qui veut dire qu'il peut être facilement adapté de différentes
manières et dans différentes situations. J'ai beaucoup travaillé avec
des chorégraphes (notamment avec Daniel Larrieu pour Delta), ce qui correspond
directement à la relation entre mouvement et espace qui parcourt mon oeuvre.
Le son m'attire toujours fortement, d'autant plus que la culture visuelle est
souvent représentative tandis que le son est plus impressionniste tant
dans son essence même que dans la manière dont il peut être
utilisé.
Quel devrait être,
selon vous, le rôle d'une musique électronique «indépendante» (si
cet adjectif galvaudé signifie encore quelque chose...) dans une société d'information
digitale?
Je n'ai jamais considéré que je faisais partie du 'business'. En
fait, je me suis toujours écarté volontairement des productions
commerciales et, plus généralement, de l'industrie de la musique.
Je suis content de jouir d'une très grande liberté dans mes projets;
dans le cas contraire, je ne pourrais pas m'y impliquer. L' information digitale
ouvre la voie à d'autres catégories et à de nouveaux récits
et intérêts qu'une industrie plus commerciale ne semble pas pouvoir
reconnaître, à moins que cela soit facilement digérable et
stable, au point d'en perdre toute pertinence. Pour moi, il est essentiel que
cette forme de créativité garde un côté amusant et, à moins
qu'un jour elle ne soit conforme à ces critères de rentabilité,
je n'ai nullement l'intention de m'en écarter.
Parmi une production abondante, trois albums en guise
d'introduction: The garden is full of metal (Sub Rosa, SR104), Sound
of spaces (Sub Rosa, SR119) et Wave of light by wave of light (Sulphur 0071)
Discographie récente
52 Spaces (Bette, 2002)
Nemesis-Original score for random dance company (Bette, 2002)
Scanner & Kim Cascone, The Crystaline Address (Sub Rosa, 2002)
Scanner & Stephen Vitiello, Audiosphere (Audiosphere, 2003) (Voir critique
dans Interzone n°1)
Liens : http://www.scannerdot.com/
site musical personnel interactif de Scanner
http://www.sulphurrecords.co.uk/
site du label de Scanner
Article également publié sur le site : http://www.transcultures.net
Philippe FRANCK
Publication : le 01 Octobre 2001
Source : mouvement n°14 |



2004:
Scanner/J.Frede
J.Frede rewrites scanner's diary
Written & produced by Robin Rimbaud
Scannerdot Publishing 2004.
Double Fold
Written & produced by Robin Rimbaud
Scannerdot Publishing 2004.
2003:
Scanner & Kim Cascone
THE CRYSTALLINE ADDRESS
SR 203 - Sub Rosa
Scanner + Stephen Vitiello -
AUDIOSPHERE/INVISIBLE ARCHITECTURE
AS07 -
Quatermass
PUBLICPHONO
Live01 -
Mr Mutt Records Italy
Scanner/Mike Kelley
ESPRITS DE PARIS
Compound Annex Records -
Compound 11
WARHOL'S SURFACES
Rec 017 -
Intermedium
echo ricochet
Written & produced by Robin Rimbaud
Scannerdot Publishing 2003 |
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2002:
52 spaces
Bette 001
Scannerdot Publishing
Written & performed by Robin Rimbaud -Project curated by Cristiana Perrella." 52
Spaces" has been produced by The British School at Rome within the series
of the "Viva Roma" project of commissions, supported by The Henry Moore
Foundation.
Nemesis: Original Score for Random Dance Company
Scannerdot Publishing -
Bette 002
CD
Temporary Broadcast Vol 1
3" Mini CD -
Scannerdot Publishing -
Edition of 100 copies
Scanner + Tonne
SOUND POLAROIDS
Bleep 18 -
Bip Hop
Scanner's Discography before 2002 : see scannerdot.com |



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1995/1996:
i/o/d
hyperactive electronic zines
In
collaboration with Simon Pope, Matthew Fuller & Graham Harwood.
1997 :
Actual factual
laurie booth/tim head/scanner -
contemporary dance
A national touring dance programme in collaboration with dancer Laurie Booth
and visual artist Tim Head.
Sculpture produced in consultation
with Tom Lomax
Ear as eye
drawings by sound artists -
lace gallery Los angeles USA
Participating artists: Leif Elggren, Ryoji Ikeda, Harold Budd, Yasuano Tone,
Ben Neill, Carl Stone amongst many others
Ground control -
technology & utopia
beaconsfield gallery/Vilnius Lithuania -
London
Catalogue Publication
Participating artists: Fiona Banner, Aida Ceponyte & Valdas Ozarinskas,
Lucy Gunning, Evaldas Jansas, Linas Liandzbergis, David Mollin, Deimantas Narkevicius,
Arturas Raila & Darius Ciuta, Thompson & Craighead
1998:
Alphaville - Jean Luc Godard
live film soundtrack
Alphaville: Jean Luc Godard (1965)
“ Everything has been said, provided words do not change their meanings,
and meanings their words...Time is the substance of which I am made. Time is
a river which
carries me along.“
Data wings as part of engels>pfad - Katarina Matiasek
+ Scanner + pepi ottl - judenplatz vienna austria
Participating artists: Mia Zabelka, Olga Neuwirth, Tibor Szemzo,
Laurie Anderson, Friederike Mayrocker, Potusnik, Marc Thomas Merz
A Manual for the 21th century - Impakt festival
utrecht the netherlandsa
Dwishing well
katarina matiasek + scanner -
Klangturm st poelten Austria 1998
sehnsucht nach utopie weisbaden germany 2000 - winner first prize neptun water
prize 2002.
1999:
Arche-Vision
State Museum of Archeology -
Leiden The Netherlands
In collaboration with KKEP-
1999
Closure
Katarina Matiasek + Scanner - Trabant Vienna Austria January March 1999 - Hotel
Utopia Independent Film Festival Vienna October 1999.
Dutch Individuals
Salone del Mobile, Milano -
April 1999 -
KKEP / Scanner
1999
Flood
London and global -
Postcard project as part of ‘Small Acts’ -Throughout 1999 - Catalogue
Publication
Sound Polaroids
Scanner + Tonne - Institute of Contemporary Arts London UK October 1999 - Cornish
College of the Arts November 2001 -Catalogue publication
Surface Noise
Artangel Commission London UK November 1998 - Surface Noise 2.0: Sonarmatica
Festival Spain June 2001
2000 :
Audible Communities
Scanner + Tonne -
Lovebytes – Digital Originals -
April 2000 -CD/CD-ROM catalogue
Battery
Bugenhagenstrasse -
As part of ‘Sound aka Space; Aussendienst’
Hamburg 2000 - Catalogue Publication
ECOS Centre
Ballymena -
Northern Ireland -
2000 - Permanent Installation
On Broad Street
‘As It Is’ exhibition - Ikon Gallery Birmingham UK - 2000 - Catalogue
publication with CD
Sound Curtain
Science Museum London UK -
Permanent Installation - July 2000 to present day
The Collector
‘Katarina Matiasek + Scanner - Sonic Boom: The Art of Sound - Hayward Gallery
London UK -
April – June 2000 - Catalogue with CD
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2001 :
Imagined Departures
Goteborgs Internationella Konstbiennal -
Work on public transport Tram 09 -
June- September 2001 - Catalogue publication
ReFashion
Liljewalchs Art Gallery October 2001 -
As part of 'Creative Meeting Places' -
Modern Museum Stockholm November 2001
Soundtoys
Scanner + Tonne -
Sound in Art -
Gallery Priestor for Contemporary Arts, Bratislava, Slovak Republic -
December 2001- CD-ROM publication
Spread
Pizza Surprise -
Home delivery of artworks throughout Australia -
October – November 2001- Brochure publication
Valencia Biennale
The Spirit of Speech / El espiritu de la palabra -
La Gallera -
Summer 2001 - Catalogue publication
2002 :
2 Bungalow Street
Tor-Magnus Lundeby + Scanner -
38 Langham Street Gallery -
May – June 2002
Biospheres
‘Biospheres: Secrets Of The City -
Rev Festival Brisbane Powerhouse Australia -
Brisbane Powerhouse Friday April 5 2002 -
Robin Rimbaud aka Scanner + Lawrence English aka I/O -
Visuals: Rinzen, Strictly, Rowena Mollica
Doughnut
Mike Stubbs + Scanner - Image Gallery Bedford UK May-June 2001- CCA Glasgow Scotland
2002
Echo Days
KATARINA MATIASEK & SCANNER - APEXART NEW YORK CITY USA
GOVETT-BREWSTER ART GALLERY NEW PLYMOUTH NZ - Museum of Contemporary Art Roskilde,
Denmark - Judith Wright Centre Of Contemporary Arts Brisbane AUS
Esprits de Paris
Mike Kelley / Scanner -
MACBA gallery Barcelona Spain June-July 2002 -
Centre Pompidou Paris France October-December 2002 - Catalogue publication with
CD
Friendscan
Scanner & Friendchip -
Barbican Gallery London -
May – September 2002-
Game On Royal Museum Edinburgh Scotland 2002
Into the Blue
Naughton Gallery at Queen's Belfast Ireland -
October 2002 -Catalogue publication
Everything is Moving, Everywhere is Energy
Project: Broadcasting -
Zagreb Croatia -
January 2002 -Catalogue publication
52 Spaces
Cd & performance
Performances:
2002 -
British School at Rome premiere -
Oxford Contemporary Music UK
2003 -
Govett-Brewster Art Gallery New Zealand -
Copenhagen Denmark
DCA Scotland
2004 -
Netmage Festival Bologna Italy
Commissioned and produced by The British School
at Rome for film director Michelangelo Antonioni's 90th birthday year, 52 Spaces
uses sounds of the city
of Rome and elements of The Eclipse (1962) to create a soundtrack of an image
of a city suspended in time, anonymous and surreal.
Listening at the Pictures
Warner Brothers Cinema, Reading -
July 2002
Respire
.Wav: Waves on the Canals -
Bruges Belgium -
June – Sept 2002
Stories from Market Place
Adelaide Festival of Arts 2002 -
March 2002
You are not alone
Pavelhaus, Laafeld/Austria -
June – July 2002
Penamel
scanner / edith garcia -
291 Gallery London UK - Ceramic edition
Scanner's exhibitions after 2002: see
scannerdot.com
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