 |
 |
 |
Founded in 1992, RadioMentale can be seen as a sound-system
with an influence on the airwaves, clubs,
urban spaces, web & art centres. Since the early nineties, RadioMentale
have been broadcasting their own ‘
cult’ radio show in Paris on FG (as well as on the Swiss and Japanese
radios: ‘Couleur 3’ and ‘Shibuya FM’).
They now work on various formats: environmental pieces for contemporary art
shows, movie soundtracks,
specific sound pieces for radio or urban spaces, multimedia movie performances,
'cinemixes' and sound
design for public and corporate venues.
A RadioMentale performance or piece
is a mix drawing from an
eclectic range of audio sources, including movie soundtracks, experimental & electronic
music, natural
sounds, dialogues, soundcollages.
Both artists have been exhibiting and performing in various contemporary art
exhibitions and venues such as
Documenta X, Pompidou Centre, Le Magasin in Grenoble, Cartier Foundation.
Jean-Yves Leloup, born in 1968, lives in Paris. Sound-artist, DJ, author and
curator, he co-authored the
'Global Tekno' book and curated the ‘Audiolab’ sound, art and design
project.
Eric Pajot, born in 1966, lives in Paris. Sound and visual artist, he released
several singles and his own DVD,
'Ambiank', he also composed movie soundtracks and has launched the collection
DVD by Numbers for Sony
Music Video.
|

|



Una Dolce Notte - Vibrö 2
(track 02)
A sound edit made with voices and tunes excerpted from film soundtracks, 'Una
Dolce Notte' can be listened
to as a ballad, a free stroll at the heart of Federico Fellini‘s and
Nino Rota’s body of work. The idea is to play
with the concept of the truncated memory, the lost past, the unsettled reminiscence
and a kind of melancholy.
When dealing with Fellini’s work, this sensation is often overshadowed
by chaos or vividness, rather. More
than a simple collage of memories, the sonic elements interleave according
to a subjective narrative logic into
which the listener can project himself. The editing process, although resting
on about a hundred fragments,
was built according to a logic of great fluidity.
With this piece, the bottom line is to interact at several levels of perception,
between a respectful praise to the
work of the filmmaker, a documenting and critical approach and a personal interpretation
of Fellini’s oeuvre. |
 |
The fragments are partly taken from 'La Dolce Vita', 'Roma', 'La voce de la luna',
'Satyricon', 'Giulietta degli spiriti' and the documentary 'Federico Fellini,
sono un gran bugiardo' by Damian Pettigrew. This piece was commissioned by the
Direction des Arts Plastiques as a tribute to Federico Fellini. |



Interview publiée
dans le programme/catalogue du
FESTIVAL NUITS SONORES
2003
Vous pratiquez des performances que l’on nomme « cinemix ».
Qu'est-ce qui en fait la spécificité par rapport à d'autres
performances que vous pouvez effectuer au sein de RadioMentale ?
RadioMentale : L'idée d'un Cinémix, c'est d'intervenir en
direct, grâce à la musique, mais aussi au son (bruits, sons
naturels ou urbains, voix et dialogues…) sur un film. Cela peut-être
un film muet, ce qui est désormais presque classique. Mais nous avons
préférer corser l'exercice en intervenant et mixant sur des
films parlants. En réutilisant la bande-son préexistante du
film, nous essayons de créer une nouvelle bande-son. On peut alors
voir ça comme un "film augmenté" ou un film détourné.
Mais attention, cela ne peut pas se faire sur n'importe quel film. Il faut
précisément choisir le film d'origine. Un film qui laisse du
champs pour notre intervention, et qui laisse assez de place pour que le
spectateur puisse se forger une nouvelle vision, un nouvel imaginaire. Quelque
part, c'est assez proche de nos autres performances. Nous travaillons toujours
sur l'imaginaire du spectateur ou de l'auditeur. A l'aide de sons, de bruits
et de musique, nous essayons de faire travailler son imagination, de créer
chez lui une sorte de panorama sonore, que l'on utilise l'image cinématographique
ou pas.
Vous n'en êtes pas à votre coup d'essai. Sur quels films avez-vous
déjà oeuvré ? Pourquoi avoir choisi "Element of
crime", l'un des premiers Lars Von Trier ?
RadioMentale : Nous avons
déjà réalisé pas mal
de Cinémix. "Fight Club" de David Fincher au Batofar, "Rollerball",
film culte de science-fiction des années 70, "Videodrome" à Paris
et à Marseille, "Cure", film méconnu mais tout à fait étonnant
du japonais Kyoshi Kurosawa. Mais nous avons aussi joué sur des films
plus expérimentaux, ou moins classiques, aux côtés d'artistes
contemporains tels que Dominique Gonzales-Foerster ou Valery Grancher, ou
enfin sur l'une de nos propres vidéos à double écran,
lors d'une performance au Palais de Tokyo de Paris.
L’intérêt de « Element of Crime » est
le même que d’autres films que nous avons « cinemixé » comme « Au-delà du
réel », « Videodrome » ou « Cure ».
Tous ces films travaillent sur l’idée du rêve éveillé,
de l’hypnose, de l’hallucination. Ce qui nous permet de travailler
sur l’idée d’une réalité décalée,
d’une bande-son iréelle et immersive.
Comment travaillez-vous,
concrètement ?
RadioMentale : Nous travaillons à quatre
platines (deux CD, deux vinyles) et deux tables de mixage. Ce qui fait qu'avec
la bande-son du film, nous
devons gérer cinq pistes sonores différentes. Nous travaillons
en même temps, à l'instinct, en improvisant une grande partie
du temps. Nous ne sommes pas partisans de travailler selon un plan trop précis.
Notre truc, c'est le live et l'impro, à partir d'une technique que
nous élaborons depuis plus de dix ans. Côté musique,
il y a pas mal de morceaux atmosphériques et décalés
d'artistes peu connus tels que Désormais, Mira Calix, David Toop,
Pan American, Biosphere. Mais nous utilisons aussi quelques fragments de
musique de films, des titres plus jazz ou "easy-listening", des
dialogues extraits du même film mais replacés à d'autres
endroits. On ne reste pas coincé sur la musique électronique
pure. L'idée est de créer en direct une nouvelle bande-son,
vibrante, vivante, dense, où le spectateur puisse s'immerger. Par
ailleurs, on manipule pas mal les platines, en créant des boucles
en direct, en ralentissant au maximum les disques vinyle, grâce à une
platine spéciale.
Un petit tour dans votre discothèque et vidéothèque
personnelles... on tombe sur quoi ?
RadioMentale : Environ 7000 disques, dans
lesquels on se perd littéralement.
Côté musique, mes favoris sont plutôt Talking Heads, To
Rococo Rot, Pan-American, Autechre, Nino Rota, Ennio Morricone, Fennesz,
les délires d'Uwe Schmidt, le travail des platinistes et des scratcheurs
chevronnés (Kid Koala notamment)… Côté image, les
vidéos de Bill Viola, les films de Chris Marker et Pelechian, Lynch
et Cronenberg bien sûr, mais aussi pas mal de vieille science-fiction
américaine des années 70. Pour Eric, côté musique,
il se nourrit de tout ce qui lui passe entre les oreilles : electronica,
reggae, dub roots, easy-listening, soul & funk.
RadioMentale : entretien
avec Alan Smithee
A propos du CD « The Cut-Up Scenario ».
L’un de vous a une formation de monteur, et l’autre de décorateur
de cinéma. Le septième art a-t-il toujours fait partie de votre
univers ?
Jean-Yves Leloup : Oui, c’est important. J’ai fait des études
de cinéma, j’ai voulu travailler dans le cinéma, j’ai
pas mal bossé en vidéo, j’ai même été monteur
pendant quelque temps. Mais finalement, je crois que la cinéphilie
m’a beaucoup déçu à une certaine époque. À un
moment, le cinéma ne m’est plus apparu assez pertinent et contemporain,
et je me suis donc tourné vers la vidéo et ce que l’on
a appelé l’art vidéo, au début des années
90, en parallèle à mon intérêt pour la musique électronique.
Je trouve d’ailleurs que le cinéma, même si c’est
un outil formidable, reflète toujours aussi mal notre monde contemporain.
Et finalement, après être passé par la vidéo et
le cinéma expérimental, par la musique électronique,
on retrouve cette culture qui est la nôtre, et dans laquelle on baigne,
qui est celle du cinéma, de la fiction, de la narration, et qui nous
est très proche, très intime, même. On utilise donc ici
les figures du cinéma, pour ne pas dire les clichés, pour en
faire autre chose, pour raconter des histoires à notre manière.
Je pense qu’il fallait que l’on s’écarte du cinéma
traditionnel pour y revenir et l’évoquer de façon peut-être
plus personnelle. Finalement, c’est ce que font aussi aujourd’hui
beaucoup d’artistes et de plasticiens qui travaillent sur l’idée
du cinéma. C’est donc quelque chose de très présent
dans notre génération
. |
 |
Eric Pajot : Mon
parcours a aussi été au départ quelque peu dirigé vers
le cinéma, entre autres, puisque j’avais quand même suivi
des études artistiques auparavant. J’en suis ressorti avec un
diplôme de décorateur, un petit peu par hasard, mais cela n’a
m’a pas déplu. Mais ayant travaillé un peu dans le milieu
du cinéma en France, j’ai assez vite changé de crémerie
parce que je me suis aperçu que j’étais condamné à gravir
les échelons au fur et à mesure, et que je n’arriverais à rien
de créatif à partir du stade où je débutais. Finalement,
la liberté du son m’est apparue bien plus importante, et l’accès à la
création via le son permettait, sans équipe de tournage, de techniciens,
et sans une grande expérience en la matière, de parvenir à raconter
des choses, à faire passer des émotions.
Jean-Yves Leloup : Ce qui est important de
préciser c’est que l’on travaille aussi désormais
avec l’objet cinéma, avec des projections de films, d’images… On
se remet même à travailler la vidéo, ce que l’on
n’avait pas fait depuis quelque temps d’ailleurs. On revient
donc à l’image de cette manière. Ce qui nous plait, c’est
l’idée de la narration, de la fiction, qui est souvent peu présente
dans la musique électronique, d’ordinaire très abstraite.
On aime travailler les voix, les sons concrets, qu’ils viennent du
milieu urbain ou naturel, et qui peuvent évoquer des choses très
directes, et puis surtout jouer avec les effets de sens.
On vous retrouve à la fois dans l’univers
des musiques électroniques, celui du design sonore, et celui de l’art
contemporain. Il est parfois difficile de vous suivre. Où vous situez-vous
vraiment ?
Eric Pajot : Exactement à l’orée
et à la croisée des chemins. Première à droite,
deuxième à gauche après le panneau. Plus sérieusement,
je pense que ni Jean-Yves, ni moi, n’avons jamais fait de différence
entre différents modes de création. On a été " récupérés " par
le milieu de l’art contemporain, par le milieu des DJs, des producteurs
ou du nightclubbing, mais cela peut aussi être dans un cadre plus formel,
pour ce qui concerne l’habillage sonore de lieux, d’espaces,
d’événements… Pour nous, depuis le début,
il n’y a pas vraiment de frontières dans l’utilisation
que l’on fait du son créé par RadioMentale. Que cela
soit une émission de radio, un défilé de mode ou une
exposition, le but est toujours plus ou moins le même. Soit c’est
d’illustrer un événement ponctuel, soit c’est de
créer une ambiance, une atmosphère, qui va tenter de faire
voyager les gens pendant un certain temps, susciter des émotions.
Nous sommes prêts à travailler avec tout le monde à partir
du moment où l’on nous offre une certaine liberté.
Jean-Yves Leloup : On peut travailler avec
beaucoup plus de légèreté si on fait un travail de designer
sonore pour un bar ou un restaurant, et des choses plus complexes lorsque
l’on en a vraiment la liberté. Mais on aime bien travailler
sur ces différentes dimensions. On peut autant utiliser les sons très
abstraits de l’electronica ou de l’easy-listening, le plaisir
est présent dans tous ces domaines. Et puis on reflète très
certainement ce que d’autres artistes ou créateurs font en ce
moment. Je parlais récemment avec Patrick Bouvet, un auteur, un écrivain,
qui vient de la musique et qui trouve son public plutôt du côté des
arts plastiques ou de l’art vivant, et qui ne se trouve pas d’accointances
avec les écrivains de son époque, qui se dit faire partie d’une
culture transversale. On se sent plutôt bien dans cette indéfinition.
Et puis lorsque je fais mon travail de journaliste, j’ai l’impression
de faire un peu la même chose, faire découvrir des sons, des
musiques, militer pour certains artistes, je trouve que tout ça est
cohérent, en tout cas beaucoup plus que certains qui resteraient coincés
dans un genre musical précis, ou dans un métier tout aussi
restrictif.
Peut-on dire que vous vous amusez à créer
du sens, une histoire, grâce aux seules vertus du son ?
Jean-Yves Leloup : C’est évident.
L’idée du " Cut-Up Scenario ", c’est un télescopage
de différentes histoires, de différentes narrations, même
si le CD peut aussi s’écouter comme une seule et même
histoire, quelque peu abstraite et déformée. Il se joue là une
sorte de croisement entre différents personnages. Ce qui nous intéresse
plus, c’est l’esprit de l’auditeur, comment il va interpréter
certains des sons, comment il va reconstituer sa propre histoire, son propre
voyage. On utilise des sons parfois très codés, comme ceux
du cinéma, des sons concrets, couplés à de la musique,
des voix, des langues différentes. Et l’esprit humain ne peut
cesser d’interpréter tout ce qu’il entend. Il peut certes écouter
de la musique d’une manière purement harmonique, mais dès
qu’interfèrent des éléments plus sonores, l’esprit
interprète tout cela à sa manière, le plus souvent sous
un angle fictionnel. L’esprit ne peut pas s’arrêter de
travailler dans ces cas-là. Et ce sont ces jeux de sens perpétuels
qui sont intéressants à exploiter. On joue par ailleurs sur
toutes les bases classiques et sonores du cinéma, que l’on va
essayer par ailleurs de parasiter. Ce n’est donc jamais une histoire
unique, c’est plutôt un jeu permanent, que cela soit sur ce CD,
dans nos performances, dans nos émissions de radio où, soudainement,
on va jouer sur des images, sur l’interprétation possible des
images, grâce au son.
Eric Pajot : C’est souvent un jeu sur
les archétypes. Lorsque l’on veut créer une émotion,
on sait comment amener un certain type de musique. Quand il faut créer
le suspense, c’est la même chose. La peur ou toutes les émotions
ressenties au fil de la vision d’un film sont souvent plus pilotées
par la musique que par les images. Il y a d’ailleurs cette fameuse
expérience où vous prenez un extrait de film, vous y accolez
plusieurs ambiances musicales dans des styles très variés,
et vous verrez la scène se dérouler de façons différentes
et évoquer des sentiments et des émotions, qui peuvent être
complètement contradictoires. C’est le pouvoir de la musique
et du son au cinéma qui nous a intéressé depuis toujours
et qui nous a poussé à vouloir faire ce projet de CD. |



RadioMentale :
-« Traumavision », 60 minutes sound collage, limited
edition CD, Édition Agnes B.
-« And whom you are working together », for the « Electronautes » compilation,
Batofar/Bip-Hop , 2004.
-« Remix sans soleil » for the Rainier Lericolais remix
album, Optical Sound, 2004.
-« Shoemaker Levy » for the « Mixquisite Corpse » compilation,
Bazoline, 2004
-« Thousands of Records », for the Audiolab compilation & art
project, Lucky Kitchen, 2003.
-« The Cut-Up Scenario », Mixed CD, MK2 Music, 2002
-"The Slow Room", mixed CD, In-Out Production, 1998
-"The Untitled Story", musical selection for the V-Form video, In-Out
Production
-"Radiorme"(with Olivier Merveille) , Compilation "Storm",
Coda/Fairway
-"I'm One We Are Deux", mixed-CD, limited version, 1993. |
 |
Eric Pajot :
-« Ambiank », DVD (audio & video), DVD By Numbers/Sony
Music Video.
-The Agent " Orion ", compilation " What's Up Residents ",
What's Up Records.
-Conception, with Yann Richard, of the soundtrack for the Fred Sathal fashion
show, " Spring-Summer 97 ", unreleased.
-"Asphalt Darling", conception of the compilation released on Quaint/PIAS.
-Flash & Gordon (with Olivier Merveille), "When Flash & Gordon Fight
With Nunchakus", Mo'DJs Under A Groove 2 compilation, What's UpMix-It/PIAS
-Wave Formatex (with Walter Cyclozz), single on Qor Recordings
-Clubwar Orchestra (with Yann Richard), Compilation "Aline Can Dance",
Small/Sony
Jean-Yves Leloup :
-« Evil Axis », sound piece for the SSS download website.
-Conception of the collection of compilations "Highway & Landscape 1,
2 et 3", on the french label Distance
-Conception of the collection of Mixed CDs « Stereo Pictures ,
Vol. 1, 2, 3 and 4 », featuring DJ Vadim, Troublemakers, Howie B.,
I :Cube. |






Publications
:
Catalogue of the exhibition « X,Y », Centre Georges
Pompidou.
Catalogue/Program of the « Nuits Sonores 2003 » festival
Catalogue of RIP Rencontres Internationales de la Photo d’Arles, 2001.
Catalogue Documenta X, Kassel.
«
Installations à Domicile », « Les Inrocks »,
2003.
«
Audio Art » in Catalogue/publication du NIFCA, 2003.
«
Cinemental », Balcony, 2003
«
Coup de jeune pour le muet / Cinemix », L’Humanité,
2003
«
Les Musiques électroniques s’entichent du cinéma »,
Le Monde, 2003
«
Last Night a Dj saved my film », Nova Magazine, 2003
«
RadioMentale : Home cinema », Trax, 2002 |
 |
Chroniques, parutions et mentions dans Trax, Les Inrocks, Blast, Libération,
Ethereal.com, Flex.at, Medienturm.at, down-tempo.net, Bad Alchemy, Beam Me Up,
coda, De :Bug, Gomag, Gonzo Circus, Jazzthetik, Musiques et Cultures Digitales,
Rockerilla, Terz. |



Exhibitions & Performances
(selection)
2004
-Launch of the Eric Pajot solo video and sound websites, jetablemusic.com
and laptoplove.org.
-Eric Pajot solo video pieces and limited edition T-Shirts, Gallery la
Blanchisserie, FIAC (Contemporary Art Fair), Paris.
-Cinemix performance, Rencontres Cinématographiques de St Denis,
Saint-Denis.
-Performance and soundtrack for the Pierre La Police exhibition, Agnes
B. Gallery, Tokyo-Ginza.
-Performance and soundtrack for the Pierre La Police exhibition, Agnes
B. Gallery,Paris.
-Performance featuring Patrick Bouvet (writer), MUDAM (Museum of Modern
Art), Luxembourg.
-« Soyleent Green Picnic », video & Djing performance,
a night of music, video and chill-out, Gallery La Blanchisserie, Boulogne.
-JY Leloup solo mixed soundtrack for the « Aya » contemporary
dance ballet, Yamaguchi Ycam and Osaka Itami Hall theater, Japan.
-Video & Djing performance, « Les Lumières du Son »,
Nuit Blanche, Paris, open air festival.
-Music & Djing performance at the Tarantino Party, Glazart, Paris.
-Music & Djing performance, Electronautes festival, Batofar, Paris.
-Series of weekly of Djing performances at the De La Ville Café,
Paris.
-JY Leloup series of solo performances. Opening of The Orb DJ set, Alcazar,
Paris ; Bar Ourcq/Villette Festival, Paris ; Batofar open air
summer festival, Paris ; Project 101, Paris.
-Series of JY Leloup performances within the Digital Cinema project, in
Paris (Palais de Tokyo, Mains d’Œuvres, Nemo Festival), Lyon
(Nuits Sonores festival), Marseille (Documentary festival), Tokyo (French
Institut), Montreal (FCMM Cinema Festival).
-2 cinemixes performances for the Dijon cinema festival, on « Altered
States » by Ken Russel, and « Cure »by
Kyoshi Kurosawa.
-Video & Djing performance, Divan du Monde, Paris.
-Release of the Eric Pajot’s solo DVD, « Ambiank »,
DVD By Numbers collection, Sony Music Video.
2003
-Video, music & DJing performance, Nuit Electro, Cité de la
Musique, Paris, October.
- Video, music & DJing performance, « Mulholand Highway »,
Glaz’art, Paris, October 2003.
- « Fellini remix » performance, Cartier Foundation,
September.
-Various « cinemix » performances for the « Electronic
Cinema » tour, Nantes, Marseille, may, on « Cure » by
Kyoshi Kurosawa.
-« Cinemix » performance on the movie « Element
of Crime » by Lars Von Trier, Paris (march), Nuits Sonore Festival
in Lyon (may).
-Presentation of the sound piece, « Nove e mezzo »,
commissioned by the french ministry of culture, at the Femis school of
cinema, Paris.
-Series of weekly of Djing performances at the De La Ville Café,
Paris.
2002
-Performance for the « Space Tourism » night, Nouveau
Casino, Paris, décember.
-« Cinemix » performances on the movie « Vidéodrome » by
David Cronenberg, autumn 2002, Paris & Marseille.
- « Puzzle People » performance with the french writer
Patrick Bouvet, November, Paris.
-Performance, Glazar’t, october, Paris.
-Release of the "Cut-Up Scenario" CD, Spring 2002, MK2 music.
-Sound/video performance, Audiolives, Paris Palais de Tokyo, April 2002.
-Video & sound piece for the web art project "Helium. Produced
by the Nordic Institute for Contemporary Arts and curated by Cristina Ricupeiro),
march 2002.
|
 |
2001
- « 2 Players » performance for the opening of the « Audiolab » exhibition,
november 2001, Luxembourg Museum of Modern Art.
- « Thousands of Records (Hyperactive Child Mix) » performance,
Centre Pompidou, september 2001.
-« Thousands of Records (Hyperactive Child Mix) », sound
piece broadcasted for the "Hétérophonies" soundart issue
of the on-line magazine, synesthésie, september 2001.
-"Thousands of records", soundpiece for the sound exhibition "Audiolab",
Contemporary art museum of Strasbourg (summer 2001), Centre Georges Pompidou
(september 2001), Luxembourg Museum of Modern Art (dec 2001-Feb. 2002).
-Performance at the Aquaplanning festival, Hyères, France, july 2001.
-"The Soundscaped & remixed Fight Club", sound & movie performance,
Le Batofar, Paris, may 2001.
-Launching of the Radio Mentale website, march 2001.
-Performance for the "Revues Parlées", Centre Georges Pompidou,
january 2001.
-Performances for the french Monuments Nationaux, Conciergerie, Paris, december
2000 and january 2001.
2001 - 1994
-DJ Mix at the « Futuria 2000 » rave, Paris Zénith venue,
September 2000.
-Participation at the Global Tekno 2000 Event, La Beauté exhibition, Avignon,
France, summer 2000. " Radio Selva ", soundtrack for the multimedia
Saas Fee installation " The Electronic Dreamplant ".
-Participation to the "On Air" collective performance, with artists
such as Valery Grancher, Evelyne Koeppel, Dominique Gonzales-Foerster and Takuji
Kogo, antic theater of Arles, summer 2000.
-Point/ligne/plan gallery, showing of the " Ipanema Théories " long
feature movie by Dominique Gonzales-Foerster (soundtrack by Radio Mentale), Cannes,
France 2000.
-Performance and live creation of the soundtrack for the Dominique Gonzales-Foerster
long feature, "Ipanema Théories", FEMIS (Paris International
cinema school), 2000.
-Broadcasting of several mixes for the Suprasonic section of the Nirvanet website,
1999-2000.
-"Surfmusic 3 (A simple text transmission) ", specific soundpiece for
netsurfing, exclusively conceived for the www.united-art-space.com contemporary
art website.
-Performance and mix for the ZAC exhibition, ARC/Paris museum of Modern Art,
1999.
-Monthly mixes and multimedia performances at the Dolores Parties, What's Up
Bar, Paris, 1998-99.
-"Surf Music 1 & 2 (ideal tracks for net & windsurfing) ",
sound environments for the Documenta X, Kassel, 1997.
-"Tech Low", sound environment for the Global Tekno 2 exhibition, Passage
de Retz, Paris, 1997.
-Performance and sound environment ("Tech Low"), Global Tekno 3 exhibition,
Galerie Pour la Vie of the CAPC museum of Bordeaux, 1996.
-"Regresse", sound environment for the "Auto-Reverse" exhibition,
Le Magasin, Grenoble, 1996.
-"Mute", sound environment, "Dimensional Theory" exhibition,
Nikolaj art center, Copenhagen,1996.
-Mute", sound environment for the "X,Y" exhibition, Centre Georges
Pompidou, 1995.
-Performance for the "The Show Must Go On" event, Fondation Cartier,
Paris, 1995.
-Performance for the Bloc-Notes magazine parties, La Flèche d'Or, Paris,
1995.
-Performance for the launching of the Bloc-Notes "Laboraties" issue,
Globo, Paris, 1995.
-Performance for the opening of the Pierre La Police exhibition, Papier Gras
gallery, Geneva, 1995.
-Performance for the opening of the Pierre La Police exhibition, Michel Lagarde
gallery, Paris, 1994 |






GENERAL INFO, SALES ENQUIRIES, PARTNERSHIP : info (at) vibrofiles (dot) com
|
 |
 |