Alexis Chazard and Gwenola Wagon produce sound and visual pieces under the group name of Cela Etant (‘Jardin d’hiver’, ‘Plus loin’, ‘Un sapin de noël chez les Ivanov’...), works that have been displayed in various events and festivals (Kassel, Vidéoformes, Caen, Hérouville...).

Tutors at Paris 8 University, France, they also run several workshops: Seuils in Paris, Transferts in Geneva, and Suspens(e) in Kyoto. Their wide range of activities occasionally involves performance (as in ‘Parcours de l’Artnimal’,based on Jérôme Bertin’s writings), theater, video and sound (part of the Continuum show on Radio Aligre).

They’ve also been exploring interactive video technologies with works like ‘LandMap’ and ‘Forget me not’, exhibited during the Villette Numérique and Playable 1 & 2 exhibitions in Geneva and Kyoto. Choosing not to be confined to a specific field of activity they cultivate a permanent distance between different forms of creation. It could all come down to making people sing...

 






Ambulants - Vibrö 1 (track 09)
“In the Kyoto dialect, “Okini” means both “Thank you” and “Goodbye”. This is why we named this sound collection ‘Okini song’.
It includes recordings made during a stay in Kyoto, Japan, in October 2003. The focus of ‘Ambulants’ resided in concentrating on a point of hearing (much like a point of view).
It introduces a distance from the sonic foreground.The zebra crossing signal, for blind people, interacts with the sound of the ambulance. Of course, we see nothing, and the sole image of the ambulance remains.
At the same time, the travelling salesman, hidden in his truck, shouts through a loud speaker over the whistle of his steam engine. The scene takes place at a street corner, in Osaka. What could he be shouting? A labour union call or an invitation to buy roasted chestnuts?
The sounds of these “not-haunted” folklore (in reference to Lucky Kitchen’s work) have been selected to activate memory and follow the trail of a trip that might not even have happened yet. ‘Okini Song’ is destined to be used as raw material for an improvised piece by French composer Didier Aschour.”-Cela Étant





Okini Song et autres sons Interview discussion entre Gwenola Wagon et Alexis Chazard, printemps 2004.
Source:
http://www.arpla.univparis8.fr/~canal32/okinisong/intervista.html

Alexis C : A quoi ramène un objet comme "Okini Song", est-ce, comme beaucoup de CD's une invitation à l'écoute passive ?

Gwenola W : Okini Song est plus un processus qu'un objet. Il s’agit d’enregistrer par fragmentation, des échantillons à plusieurs moments de la journée. Je voulais créer une écoute permanente pour maintenir l'oreille aiguisée. Cela rejoint aussi une autre idée, celle d'un point donnée qui peut être une sorte de point d’écoute sonore. J'explore les sons de ce point donné alors qu'il n'est pas un endroit remarquable, enregistrable, d'où l'idée du folklore décalé. Ce principe pourrait se prolonger dans d'autres lieux. Okini Song est une trace de cette idée. Je pensais continuer toute l'année, le prolonger comme le morceau de la fanfare…

Alexis C : Quelle fanfare ?

Gwenola W : La dernière piste d'Okini Song est un enregistrement, d’une fanfare dans la rue Pavée à Paris. Okini Song est donc attaché à une question d'exploration. Je me demande si la manière d'être dans les lieux n'est pas déjà une approche des lieux. Cela nous est arrivé à tous les deux et peut-être que ce mode de fonctionnement nous est commun. Nous avons ainsi "exploré" Alexander Platz à Berlin, Piazza Amadéo à Naples… À ce titre, Okini Song ferait partie d'un projet plus vaste, une approche du monde, une écoute.

Okini Song, Dotombori Mix

Gwenola W : Est-ce que tu peux me raconter l'histoire de Dotombori Mix?

Alexis C :
C'était le premier jour, on allait à Osaka. On fait un tour dans ces galeries qui sont comme des intestins très colorés avec plein de choses à faire, plein de sons et de couleurs.
Il se trouve qu'on est arrivé dans un espace où les frontières devenaient troubles entre les espaces purement délimités comme les boutiques. On est entré dans une portion de la galerie où se juxtaposaient différents espaces (jeux vidéo, photomatons, distributeurs de peluches…). J'ai d'abord été pris par cette saturation visuelle et sonore également. Si j'avais pu rendre l'effet de cette saturation visuelle, je l'aurais fait, mais c'était difficile de l'intérieur. Et donc le son est la manifestation visuelle de l'intérieur. C'est plus tout ce qui était du son qui m’intéressait. Au Japon, j'ai été surpris de la tolérance des japonais à l'égard de la température, et en particulier de leur tolérance aux sons.

Pour Dotombori Mix, j'ai d'abord fait une expérience de ce son saturé comme un cluster, puis j'ai compris que beaucoup de choses pouvaient peut-être se jouer dans la très petite variation existant entre l'audibilité des sources sonores. Je me suis mis à osciller entre les sources sonores, en utilisant à proprement parler l'enregistreur de mini-disque comme son ancêtre le lecteur de cassettes. Ce baladeur enregistreur, là, je l’utilise comme un enregistreur de balades. Habituellement, ce qui est enregistré avec ce genre d'enregistreurs de balades, ce sont de très grands écarts sonores, et c'est souvent très difficile à écouter comme auditeur à cause des différences de sons permanentes. Je voulais rendre audible un espace plein. Une micro balade où je déplace très infimement mon bras entre les différentes sources sonores.

Gwenola W : La dernière piste d'Okini Song est un enregistrement, d’une fanfare dans la rue Pavée à Paris. Okini Song est donc attaché à une question d'exploration. Je me demande si la manière d'être dans les lieux n'est pas déjà une approche des lieux. Cela nous est arrivé à tous les deux et peut-être que ce mode de fonctionnement nous est commun. Nous avons ainsi "exploré" Alexander Platz à Berlin, Piazza Amadéo à Naples… À ce titre, Okini Song ferait partie d'un projet plus vaste, une approche du monde, une écoute.

More info about Okini Song: http://okinisong.ht.st/
More info about the project 'chantons faux' by Alexis Chazard : http://chantonsfaux.ht.st/





Plus loin (son de l’installation), décembre 1998
Bande-son pour l’émission radio continuum pour radio Alligre, 1999
Happy Birth, Cela Etant
Disponible (contact cela.etant(at)free.fr)
Chantons faux # 1, 2003, Cela Etant
Disponible (contact cela.etant(at)free.fr)
Alexis Chazard sous le pseudonyme de Lou White
Je joue mieux tout habillé # 1, Lou White
Disponible (contact cela.etant(at)free.fr)
Itérative Charlot, Lou White 2001,
Non disponible (contact cela.etant(at)free.fr)
D.G, 2002, Cela Etant , Disponible (contact cela.etant(at)free.fr)
En cours, Baylone-périphérie et Chantons faux # 2





Tous les films que j’aime
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Art Press, Déplacements, Musica Falsa Cela etant, février 1997
Etape, Seuil microdispositifs, juin 2002, numéro 157
Libération, Scénario pour un hypercinéma par Marie Lechner, 26 septembre 2003

Catalogue, brochure
Villette numérique, 24-29 septembre 2002, projet Julie et LandMap
Soirée Synapse, Au concept,1 avril 2003,
Créer du sens à l’ère numérique, 24, 25, 26 septembre 2003, université Paris 8
Du spectateur au spectateur, Maison populaire, 16 janvier 2004
Workshop
Seuils, avec les étudiants section vidéo de l’Ecole Nationale des Arts Décoratifs de Paris (www.seuils.ht.st) Février2002.
Transfert en relation avec Jouable I et les étudiants de Communication visuelle de l’Ecole des Arts Décoratifs de Genève (www.transferts.ht.st) Octobre 2002.
Suspens(e), Réalisation de pièces interactives lors de l’Atelier Suspens(e) à l’institut Français du Kansai à Kyoto avec les étudiants de l’école d’art et de design de Kyoto (S.E.I.A.N) et de l’université de Doshisha, Septembre 2003 .
Atelier Paris-Genève en liaison avec l’université Paris VIII et l’EAD de Genève,
(www.paris-geneve.ht.st) Février 2004.





Alexis Chazard - General Info (Français)
LCD à la Galerie Jacques Donguy à Paris en Septembre 1996.
Jardin d’hiver, installation au Carré d’art de l’Ecole Nationale d’Arts de Cergy-Pontoise, janvier 1997.
Plus loin, Parcours sonore avec Alexis Chazard et Musica Falsa lors de l’exposition «Chez l’un, l’autre» organisée par la galerie Anton Weller à Paris
Vidéos Géos, Neige, Humeur, et installation Julie Exposées à la Galerie Michèle Chomette à Paris,Septembre 2001
Parcours sonore Lieux-dits suite à la commande de la mairie d’Athis-Mons (France) pour l’inauguration de la médiathèque Simone de Beauvoir, Juillet 2002 (www.lieux-dits.ht.st)
LandMap exposé à Jouable I à l’Ecole des Arts Décoratifs de Genève en Suisse (www.landmap.ht.st) et pendant la manifestation Villette Numérique de la Cité des Sciences et de l’Industrie,
Au concept s’expose lors de la soirée Synpase à Rueil-Malmaison, 1 avril 2003.(www.auconcept.fr.st)
Exposition de Ne m’oubliez pas lors de la manifestation H2PTM (Paris) et Jouable 2, Kyoto (Japon), septembre-octobre 2003.
Performances & Périphéries avec Boris Pollet, Michael Sellam et David pendant la carte blanche à Gwenola Wagon au théâtre de La Noue à Montreuil, le 8 Avril 2004.
Projets d'exposition
GPerformance et discussion Suspens(e) à l’école Nationale du Cirque en Seine Saint-Denis en automne 2004 avec la participation de Michael Sellam. (Suspens.e.free.fr) ;
Publication des scénarii suspens(e) et des catalogues des expositions Jouable 1, 2 et 3
Exposition à la galerie Eof (Paris/France) de la performance Babylone & Périphérie avec Boris Pollet et Alexis Chazard sur un texte de Jérôme Bertin, Babylone-centre, (Edition du corridor bleu) en juin 2004.
More Info on their exhibitions and performances :http://cela.etant.free.fr/site/





cela.etant(at)free.fr
www.acgw.ht.st
 



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